Image illustrative de Neon Genesis Evangelion
Image illustrative de Neon Genesis Evangelion

Neon Genesis Evangelion

En l'an 2000, une gigantesque explosion se produit en Antarctique, provoquant un cataclysme qui dévaste une grande partie de la planète. Les autorités déclarent que cette catastrophe est due à la chute d'un astéroïde. Quinze ans plus tard, l'humanité a surmonté cet événement, appelé le Second Impact. Mais ...

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Terminée Japonaise, JP 25 minutes
Action, Drame, Animation, Anime, Drama, Science-Fiction, Science-Fiction & Fantastique TV Tokyo 1995
13.73

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Image illustrative de l'épisode 1.21 - NERV, la naissance

He Was Aware that He Was Still a Child.

Fuyustuki, vice-président de la NERV et bras droit de Gendo Ikari est mystérieusement kidnappé. Son ravisseur n'est autre que Ryoji qui travaille pour la SEELE, mystérieuse organisation qui supervise dans l'ombre les agissements de la NERV. Les membres de la SEELE soupçonnent le Commandant Ikari de chercher à trahir la SEELE et d'agir pour ses propres fins. Au cour de son interrogatoire, Fuyutsuki se souvient de sa première rencontre avec Gendo, avant que ne se produise le Second Impact.

Diffusion originale : 21 février 1996

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Diffusion française : 21 février 1996
Réalisat.eur.rice.s : Hiroyuki Ishido
Scénariste.s : Hideaki Anno, Akio Satsukawa , Akio Satsukawa , Hideaki Anno
Guest.s : Koichi Yamadera , Megumi Hayashibara , Mika Doi

Tous les avis

Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 12 février 2025 à 11:33

Wow wow wow il fallait être réveillé pour celui-ci !

Dès la scène d’introduction (une première pour l’anime) qui montre un enregistrement hyper réaliste du drame du Second Impact (enfin !), on sait qu’on a affaire à un épisode spécial.

Je ne pensais pas que l’anime ferait un jour un épisode flashback aussi explicatif que celui-ci. Pourtant une nouvelle fois, je suis agréablement surpris. L’épisode est d’ailleurs plus long qu’à l’ordinaire et vu la densité d’informations sur tout l’univers de la série, il faut s’accrocher !

Déjà ce qui est fort c’est qu’ils arrivent à parler 30 minutes de tout le lore de la série tout en réussissant à tout de même ne pas divulguer réellement ce qui s’est produit durant le Second Impact, ni quel est le plan final de Gendo Ikari (qu’est-ce que le Projet de l’Instrumentalisation de l’humain ?), ni les motivations de la SEELE (que sont ces fichus Manuscrits de la Mer Morte ??). L’art de distiller plein de réponses tout en gardant un flou sur l’essentiel…

Tout est raconté à travers le point de vue de Kozo Fuyutsuki, le bras droit de Gendo Ikari et donc deuxième homme de la NERV, personnage d’arrière-plan depuis le début qui avait en réalité une importance fondamentale. Il a toujours agi en fait en opposition à Gendo et supervisait la NERV en sa qualité de médecin pour agir comme garde-fou (littéralement) à ce que peut mijoter Ikari — qui semble néanmoins le respecter.

C’est impressionnant la qualité de la série à avoir introduit littéralement 100% de son univers et de tout ce qu’il y a à comprendre dans ses tout premiers épisodes (à part peut-être Asuka qui est arrivée un poil après). Si cela entraîne quelques effets “ah mais en fait tout le monde est lié de très près à l’histoire de la NERV”, cela ne choque pas puisque tous les protagonistes ont une bonne raison d’y revenir, et que tout est très lié finalement à un cycle qui se perpétue entre parents et enfants.

Kaji est ici celui qui opère l’enlèvement (et la libération ?) du commandant de la NERV, et ce n’est en fait qu’à la Onzième heure qu’on comprend enfin qui il est et son rôle très lié avec Gendo (puisque c’est même lui qui lui a fourni Adam, donc la technologie nécessaire pour faire les Eva), juste avant qu’il ne se fasse exécuté par un personnage en hors-champ (honnêtement, j’ai pensé à Misato d’abord), ne pouvant plus cacher son triple-jeu. Sa scène finale très mélancolique est assez poignante, et l’émotion se ressent à travers Misato notamment, en pleurs tandis que Shinji se réfugie dans sa chambre, incapable de savoir comment réagir. J’imagine que Kaji aurait pu fuir ou se cacher, mais qu’il a privilégié une dernière nuit avec Misato la fois précédente, ce qui est aussi inattendu à mon sens dans leur relation qui a plutôt toujours été axée sur l’attirance irrésistible de Misato envers lui, et non l’inverse.

L’utilisation subtile de la sexualité dans la série est d’ailleurs hyper intéressante, notamment en mettant ça en lumière avec l’épisode précédent. Là où la libido de Misato reflète son optimisme, Ritsuko semble s’interdire vraiment toute relation, ce qui révèle plus de sa rigidité scientifique et ses secrets opaques sur son projet de vie. Sans pour autant dépeindre Ritsuko comme une dame de fer, ce qui est louable. Quand on voit le sort hyper glauque de sa mère, issu d’une histoire de tromperies et de jalousie aboutissant à un suicide (dans des scènes hyper bien réalisées où elle étrangle Rei), ça a encore plus de sens.

Le saut entre toutes les époques avec de nombreuses temporalités qui se mêlent pour former les récits du prologue de la série est peut-être un poil mécanique, mais face à la générosité de l’épisode qui éclaire tout le lore d’une autre façon, difficile de faire la fine bouche. Parmi les thématiques abordées, on notera l’idée d’un événement cataclysmique car l’humanité a joué avec le feu et avec Dieu, qui aboutit à la fonte de toute l’Antarctique et à un “été éternel, sans saison” au Japon. Franchement, je trouvais aussi qu’il avait l’air de faire chaud tout le temps (ces fuckings cigales !!!!) et la raison était sous nos yeux depuis le début.

C’est avec ce genre de soucis du détail que le world-building de l’anime est fascinant. Comme l’anime a été hyper subtil et a ménagé tout son suspens depuis le début, cet épisode enchaîne donc les effets wow à travers simplement quelques flashs brefs sur plein de points qui font appel à nos préconceptions de leur histoire. On voit en effet le prototype d’Evangelion, de la construction de la ville souterraine de Neo-Tokyo, d’une NERV qui a dû changer de nom - tout comme comme son chef, Gendo Ikari, qui a pris le nom de sa femme Yui… et ne l’a épousé sans doute que pour se rapprocher de la SEELE, comme le sous-entend le sous-directeur narrateur (on l’a tout de même vu montrer des signes d’amour/d’affection plus tard dans la chronologie, ce qui rend ce personnage relativement complexe derrière ses traits d’antagoniste évident).

Et tout ça sans parler bien sûr des révélations plus évidentes et centrales sur le passé de Misato par exemple, qui éclaire vraiment le caractère du personnage et ses contradictions aujourd’hui. Ou bien de Ritsuko, qui entretient rien de plus qu’une relation épistolaire avec sa mère, mais ça suffit à ce qu’on se sente vraiment choqué par sa mort et qu’on comprenne alors toutes les motivations de la fille qui a repris le flambeau de son travail des rois mages. On nous souligne d’ailleurs l’inspiration, et on nous rappelle la métaphore de la femme triple qui y demeure — cette femme triple qui est ici présente dans l’épisode sous tous ses aspects : la scientifique qui a globalement permis à la NERV d’exister, la mère qui entretient une relation avec sa fille et lui sert de modèle, et la femme qui désire le commandant et ne peut se regarder en face. Encore une fois un symbole qui souligne le fait que tout le monde est gris et composé de plusieurs facettes parfois antagonistes, ce qui contribue à la richesse des personnages de la série.


Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 10 mars 2022 à 21:05

J'aime énormément cette plongée dans le lore du second impact, le passé obscur des adultes et notamment du commandant Ikari me fascine aussi toujours autant 


14.67

3 notes

Connectez-vous pour noter cet épisode
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 17
12 févr. 2025
Avatar de OmarKhayyam
OmarKhayyam a noté cet épisode - 16
10 mars 2022
Avatar de Antofisherb
Antofisherb a noté cet épisode - 11
27 juil. 2019

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